Sortie lieux sacrés – Temple de Lanleff (22) – 29 mars 2026
Allons à la rencontre d’un site énergétique très puissant et des vestiges du lieu de culte qui y a été bâti au Haut Moyen-Âge, le Temple de Lanleff, un chef d’œuvre d’architecture original en Bretagne dont le fonctionnement et l’origine reste encore aujourd’hui chargées de mystères.
L’énergie qui se dégage de ce lieu ainsi que les vestiges de ce monument historique, ancienne église romane du Haut Moyen-Âge (Xe – XIe siècle), Sainte Marie de Lanleff, ne cessent d’éveiller la curiosité des visiteurs, qu’ils soient simples touristes ou passionnés de géobiologie, de légendes locales, d’histoire, ou encore d’architecture.
LE TEMPLE DE LANLEFF, UNE CONSTRUCTION ORIGINALE EN BRETAGNE :
Avec celle de Sainte-Croix à Quimperlé, la seule de forme circulaire en Bretagne.
Le Temple de Lanleff est un trésor de l’art roman breton primitif, formé de deux murailles concentriques sans toit, constituées essentiellement de grès rose dont les motifs sont aujourd’hui fortement dégradés du fait de l’extrême friabilité de cette roche sédimentaire. Certaines pierres sombres, spilite (roche dure) et tuffeau vert (roche tendre prisée des sculpteurs), sont, eux, d’origine volcanique, comme certains blocs de granite gris – beige (roche magmatique formée par le refroidissement et la solidification lente d’un magma riche en silice, en profondeur dans la croûte terrestre).
Les deux enceintes reposent sur un mur bahut large de plus d’un mètre. Il manque environ un tiers de l’enceinte extérieure, la partie restante étant complétée par deux absidioles (petites chapelles s’ouvrant sur l’abside, l’abside étant la partie semi-circulaire de l’église située à l’opposée de l’entrée principale), l’une à l’est, l’autre au sud-est. Cette partie restante est percée, à intervalles assez réguliers de 9 ouvertures qui évoquent des meurtrières moyenâgeuses.
La circonférence extérieure totale devait être de 60 mètres. La partie est-sud est de l’édifice est formée d’un espace couvert qui relie les deux enceintes extérieure et intérieure, ce qui peut laisse supposer que la construction devait être ainsi dans sa totalité.
L’enceinte intérieure est formée de 12 arches (toutes de dimensions différentes) de style roman primitif portées par des piliers carrés de 90 cm de côté. Des colonnes engagées agrémentent chaque côté de chaque pilier. La structure de ces piliers laisse penser que la construction de l’édifice est ancienne car la plupart des constructions connues du début du XIe siècle utilisent déjà des piliers ronds (comme Saint Bénigne de Dijon, Saint Jacques de Perros-Guirec, Lanmeur….), les piliers carrés les ayant précédés dans les techniques de construction. Les colonnes présentes dans la partie intérieure de la paroi interne ont perdu leurs chapiteaux. Elles sont au nombre de 12 : quatre d’environ 4,5 mètres et huit de 3 mètres de haut. Chacune des colonnes sous les arcades est surmontée d’un chapiteau en forme de pyramide inversée et tronquée.
Plus de 140 éléments décoratifs ornent les chapiteaux et les colonnes de ses deux enceintes concentriques. Les éléments décoratifs, les motifs géométriques, les torsades, les végétaux, ainsi que les figurations humaines et animales, illustrent la maîtrise artistique des bâtisseurs de l’époque. Ils témoignent de l’importance artistique et spirituelle du site à l’époque médiévale. Parmi ces éléments décoratifs, on trouve, entre autres, une représentation de grandes mains aux très grands doigts (surnommé par Olivier PAGES « Adam Pudique ») ainsi qu’une une représentation d’un homme et d’une femme avec de très grand doigts (Adam et Eve?) : on peut y discerner le bras droit et la main du personnage masculin, au-dessus de l’épaule du deuxième personnage, cette position est-elle une position d’invocation, de protection, voire les deux?
QUANT À L’ARCHITECTURE DU TEMPLE DE LANLEFF, PLUSIEURS PISTES POSSIBLES :
- Les Celtes ont toujours eu un goût prononcé pour le symbolisme du cercle et pour les sanctuaires ronds. On a trouvé plusieurs substructions (construction servant de base à d’autres constructions) de temples gaulois de cette forme, notamment à Quiberon. Il en existerait même une semblable à Newport, aux USA, attribuée par certains à des Bretons.
- Une double enceinte dressée « à la frontière du Gouëllo », bâtie au retour de la première croisade (1099) par un seigneur de la région, compagnon d’armes du duc Alain Fergent. Son plan circulaire s’inspirerait de la rotonde du Saint-Sépulcre de Jérusalem, un déambulatoire entourant la rotonde et l’absidiale sud-est.
- Les Templiers (ordre religieux et militaire français issu de la chevalerie chrétienne du Moyen-Age) avaient des biens dans cette partie de l’évêché de Tréguier. En outre, en Angleterre, 4 églises de forme semblable ont été attribuées aux Templiers : les églises du Saint Sépulcre à Cambridge et à Northampton, l’église du Temple à Londres, une autre église dans le Comté d’Essex.
- La tradition des gens du pays attribue la construction du Temple de Lanleff à des moines rouges, qui sont les Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem ou de Malte, dont l’habit militaire était rouge avec une simple croix blanche, et qui avaient hérité de la majeure partie des biens des Templiers en Bretagne à cette époque.
Cette église pourrait aussi avoir bénéficié de ces diverses influences.
ORIGINE DU NOM « LANLEFF » :
L’appellation “Lanleff” vient du breton ancien. “Lann” désigne un “ermitage”, endroit où on se retire du monde pour se consacrer à la spiritualité. Ce terme est fréquemment lié aux sanctuaires ou aux sites sacrés d’antan. Tandis que “Leff” renvoie au nom de la rivière qui sillonne cette partie de la Bretagne. Ainsi, “Lanleff” suggère la présence d’un ermitage jouxtant la rivière Leff, ce qui s’accorde avec le passé monacal de l’époque médiévale de la localité. De sa source aux confluents du Trieux, le Leff servait autrefois de frontière aux diocèses de Tréguier et de Saint Brieuc. Lanleff, sur la rive droite, était en Goëllo et relevait de l’évêché de Saint Brieuc. En breton contemporain, on nomme la commune “Lanleñv”.
LA LÉGENDE DE LA FONTAINE :
Un peu en contre-bas de l’édifice, se trouve un lavoir, alimenté par une source dite « fontaine ». On raconte que par les profondeurs de la fontaine on pouvait communiquer avec le diable. Mais c’est un marché de dupes. Négocier avec nos forces de la tentation revient à leur céder et nous en paierons le prix sans forcément recevoir de positif en retour. Ainsi, une des légendes raconte qu’une pauvresse, un peu sorcière et mère de nombreux enfants, ne pouvant plus les nourrir, y aurait conclu un marché avec Lucifer : elle lui donnerait un de ses enfants et recevrait en échange une grosse somme en pièces d’or. L’échange aurait eu lieu sur le bord de la fontaine et le diable aurait saisi l’enfant et mis dans la main de la pauvre femme les pièces toutes brûlantes du feu de l’enfer, miroir de la culpabilité qui nous ronge quand on fait quelque chose qui est contraire à nos aspirations d’âme. La femme, en essayant de les saisir, se serait alors si cruellement brûlée qu’elle les aurait laissées tomber sur le bord du lavoir. On pourrait voir encore aujourd’hui l’empreinte de ces pièces sur la pierre.
LA PUISSANCE ÉNERGÉTIQUE DU LIEU :
La puissance énergétique du lieu serait en lien avec les veines d’eau qui circulent sous le Temple de Lanleff.
LE CHRISTIANISME CELTIQUE :
Les druides, issus des monastères celtiques, qui furent les grands centres universitaires de leurs temps, possédaient des connaissances exceptionnelles pour leur époque. Jusqu’au XIIe siècle, ils ont été les détenteurs du savoir de l’Antiquité grecque, les héritiers spirituels des civilisations de l’est de la Méditerranée. Dans les monastères celtes, on enseignait le grec, le latin, la littérature, les mathématiques, l’astronomie et l’astrologie (qui à cette époque étaient encore une seule et même science), la médecine et la botanique. Ils connaissaient le système solaire, la rotondité de la Terre et savaient situer les planètes alors qu’à la même époque en Europe, on considérait que la Terre était plate et qu’aux extrémités était situé l’enfer peuplé de créatures monstrueuses et démoniaques.
LES SIGNES DE ZODIAQUES :
Les douze arcades représentent les 12 signes du zodiaque. Cela nous relie à un ordre cosmique.
BUT DE LA SORTIE :
Joignez-vous à nous pour approcher ce lieu en conscience afin de découvrir ce système et ce qu’il a à nous dire pour remettre nos énergies au service de l’Esprit.
RENSEIGNEMENTS DIVERS :
Renseignements et réservation au 06-83-18-31-00
Organisateurs : Catherine et Christophe RICHARD
Participation libre à partir de 15 euros
NB: du fait de la puissance du rayonnement énergétique du lieu, et sur les conseils du guide venu nous accueillir sur le site lors de notre visite sur le lieu, nous ferons ensuite une promenade dans les bois environnants pour décharger l’excès d’énergie emmagasinée sur le lieu.
Infos
Dates : Du 29 Mar 2026 (14:00) au 29 Mar 2026 (17:00)Intervenant(s) : Catherine et Christophe Richard 06-83-18-31-00
Lieu : Lanleff
Le Bourg, 22290 LANLEFF